Diplômée de l'École du Louvre et titulaire d'une licence en histoire de l'art, Hélène de Saint Lager s'est initée à un grand nombre de métiers d'arts. Sa rencontre avec un restaurateur d'oeuvres d'art à l'âge de vingt-trois ans lui permet d'approfondir ses connaissances en matière d'art.
Après cette expérience, elle se forme auprès de l'orfèvre, Pascal Demorin, travaillant chez Puiforcat. Là elle apprend à travailler et souder les différents métaux. Elle rencontre ensuite Madame Paulette, célèbre modiste. Artiste étonnante, Hélène de Saint Lager se met à concevoir des chapeaux de mariage. Le succès étant grandissant, elle imagine des chapeaux pour de grandes occasions mondaines comme le Prix de Diane à l’hippodrome de Chantilly ou pour des courses à l’hippodrome de Longchamp, ce qui l'amène à collaborer avec des maisons comme Victoire ou Hermès.
Petit à petit, elle renoue avec son apprentissage du métal et elle décide d’utiliser l’aluminium pour créer du mobilier en « alu-aléatoire » ainsi qu’elle l’a baptisé. Il s’agit de flaques d’aluminium qui sont soudées entre elles pour créer du mobilier comme des chaises ou des tables aux formes organiques. Plus tard, c’est sa rencontre avec Hubert Le Gall qui lui donne envie de s’essayer à un autre matériau : la résine.