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Le Palais des Sports, nouvelle salle emblématique
Il y a dix ans, Alain Juppé souhaite que cesse la seule la réflexion paysagère « en régie » pour que sa ville se dote d’une « vision » et d’outils cohérents à même de transformer le paysage naturel. La mission est confiée à Michel Desvigne, Grand Prix National d’Urbanisme, autre paysagiste de talent qui étudie un certain nombre de périmètres bordelais, 10 au total, servant d‘échantillons en devenir. Parmi eux, le Parc aux Angéliques qui sur 4 kilomètres le long de la Garonne est le « pendant pastoral » des quais XVIIIe embellis par le paysagiste Michel Corajoud. Autrement dit le foncier est préservé pour la bonne cause. Cartes à l’appui Michel Desvigne explique sa méthode et ses hypothèses de transformations envisageables, une pédagogie empirique jusqu’à la réalisation de prototypes qui se substitue aux documents réglementaires classiques. Actuellement 45 000 plantes appartenant à des espèces indigènes (frênes, érables, merisiers, charmes) voisinent avec des prairies rustiques ou fleuries en attendant que cet espace parvienne à sa pleine maturité d’ici une quinzaine d’années.